En travaillant au chapitre sur les récipients de conservation des couleurs pour mon livre Le Vaisselier du peintre, j'ai découvert que l'apprenti du peintre qui fabriquait des couleurs pour son maître, pouvait aussi en garder quelques unes pour son usage personnel. C'est ce que nous apprennent les livres de recettes de couleurs. Les élèves apprennaient à fabriquer les couleurs et à les broyer. Et les traités techniques leurs sont destinés.
En fin de recettes est généralement dit de conserver la couleur ou de s'en servir. Pour la conservation des couleurs, le peintre qui est l'auteur du réceptaire, peut directement s'adresser en fin de recette, à son apprenti. Il lui dit à propos de telle ou telle couleur : ‘et conserve pour ton usage' ou bien 'et conserve pour ton ouvrage’.
Ceci est valable par exemple, pour la purification du lapis lazuli, pour une encre faite avec du noir de fumée, pour du vert-de-gris conservé dans un cornet de bronze avec un peu de safran, pour la laque rouge de kermès, pour une couleur rose, pour l'azur de tournesol ou folium (fait avec la Chrozophora tinctoria).
Extrait du Vaisselier du peintre. Les contenants des couleurs
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Dame Chlodyne
Bonsoir Chlodyne,
Je te souhaite une excellente année 2013, pleine de projets et de passions!
Un grand bravo pour ton article que j'ai découvert par hasard en feuilletant le magasine, il fait bien le point sur les connaissances actuelles sur le broyage.
A bientôt
Mathilde
Rédigé par : Mathilde | lundi 07 jan 2013 à 22:03
Bonjour Mathilde,
Je te souhaite aussi une bonne année ! Je vais te rendre visite sur ton blog.
Merci pour ta remarque sur mon article. Je l'ai documenté au mieux, c'est le fruit de recherches personnelles.
Rédigé par : Dame Chlodyne | mercredi 09 jan 2013 à 13:46